Description de l’objet:
façon le bon coin – hauteur = 5,2 cm ; diamètre = 15,8 cm
façon le père yves : aujourd’hui, les grandes surfaces vous proposent des tonnes de produits chimiques qui, soi-disant, vont purifier l’air chez vous et y apporter des effluves parfumées.
déjà, parce que ces kilomètres de rayonnages partent quand même de l’idée que ça pue chez vous. on n’est pas plus aimable !
en plus, c’est rien que des mensonges : pour purifier l’air, que je sache, il suffit d’ouvrir la fenêtre pendant dix minutes. où est-ce qu’on a vu ça qu’un aérosol blindé de fumisteries chimiques rendraient l’air plus sain ?
enfin, côté parfum, c’est surtout le vocabulaire qui est alléchant, parce que, pardon, mais c’est pas prouvé que la nouvelle odeur soit meilleure que la précédente.
tiens, prenons un exemple au hasard pour illustrer mon propos.
quand vous rentrez, votre épouse a préparé une soupe poireaux pomme de terre dont les effluves vous chatouillaient les narines rien qu’en montant l’escalier du garage.
et bien, je vous le certifie, cette odeur de poireaux pommes de terre, c’est tout bonnement l’odeur de l’amour que votre femme a pour vous.
et vous oseriez prétendre qu’un vulgaire aérosol lui serait supérieur ?
j’en entends déjà dire « c’est de la triche, tu nous prends par les sentiments !«
et bien, changeons d’exemple. tiens, un qui me concerne rien que moi, vous allez voir, y a du vécu.
un jour, en faisant les courses, j’avais acquis un aérosol pour le déposer dans les ouaouas (ce fut d’ailleurs la dernière fois que j’en ai acheté un)
ayant ensuite usé des ouaouas pour y déposer de conséquentes provisions (admirez au passage que je n’ai pas employé cette triviale expression de faire caca), j’étrennais l’aérosol pour en chasser les odeurs qui s’obstinaient à ne pas sortir par la fenêtre, le vent ayant plutôt tendance à les repousser en direction de la salle à manger.
donc, pschitt pschitt, deux jets d’aérosol.
Beurk, misère de misère, quelle atroce odeur ! on ne peut pas appeler ça du parfum.
du coup, j’ai vite vérifié sur l’étiquette qu’il ne s’agissait pas d’un répulsif pour animaux sauvages, mais non c’était bel et bien un aérosol parfumeur, même que c’était écrit « parfum des bois ».
et bien, ils n’avaient pas fini la phrase !
ça devait être « parfum des bois humides où des champignons poussent sur des charognes en décomposition«
bref, toute cette rigoureuse démonstration n’avait pour but que de vous amener à prendre conscience que les méthodes traditionnelles et naturelles sont plus efficaces, moins onéreuses et tellement plus romantiques (allez chercher du romantisme dans un rayon de produits ménagers…)
réalisé à partir d’une boule de terre par un sympathique potier cette variété de bol est doté d’un promontoire en son centre. c’est précisément pour y enfoncer un bâtonnet d’encens. une fois piqué à la verticale, il suffira de l’allumer pour qu’il dégage ses senteurs orientales. et au fur et à mesure, sa cendre descendra toute seule dans le réceptacle.
c’est aussi un moyen de fumer dans la maison sans que ça sente trop. car la cendre de votre cigarette sera déposée autour de l’encens.
le père yves