10,00 €

friteuse « la Parmentière »

Détails de l'article:

Expiration : Cette annonce a expiré

Envoyer à un ami par email

← Précédent

Article trié par: reyvax on 29 novembre 2019

Description de l’objet:

façon le bon coin – hauteur fermée = 19,3 cm ; diamètre = 32,5 cm ; largeur avec les poignées = 36,4 cm ; photos et dimensions prises par Sir Adrien, un jour d’été où les 4 conditions étaient réunies : horaire pas trop matinal, température chaude sans excès, léger vent et envie de m’aider

façon le père yves : c’est pas tout ça, mais on progresse enfin vers l’été [depuis, le temps a passé… mais la friteuse est restée ! ], et mon petit doigt me dit que vous allez avoir du monde à la maison, et que tous ces gens là auront faim !

le plus simple étant souvent le meilleur, si vous leur faisiez des frites ?

[ à la lecture de cette annonce, ma wife s’est exclamée : « tu vas pas bien non, de proposer aux gens de se faire des frites ! t’es vraiment un grand malade ! » que voulez-vous, si ma femme adore les huîtres et les escargots, elle a quand même le défaut de ne pas aimer les frites… nul ne peut être parfait…]

mais attention, pas des trucs industriels, la vraie frite, épluchée à la main (y aura de la main d’oeuvre, autant l’occuper, sinon à quoi ça servirait d’avoir des gosses ?) et cuite à l’ancienne !

ça tombe bien (quel hasard vertigineux) je vous ai récupéré une vieille friteuse en alu des années 50.

et pas n’importe laquelle s’il vous plaît !

à son revers est moulé en creux dans l’alu :

« La Parmentière«

« Fondée en 1899 suite à l’invention de la 1ère machine à éplucher les pomme de terre, la société La Parmentière s’est ensuite diversifiée dans la réalisation de matériels pour les sucreries, puis dans le matériel de triperie-boyauderie pour abattoirs, secteur dans lequel elle est aujourd’hui le leader et la référence mondiale. «

en toute simplicité.

d’ailleurs, c’est pas moi qui le dit, c’est ce qui est marqué sur leur site internet (et oui, cette entreprise existe encore plus de 100 ans après…)

entre nous, quand j’ai lu ça, j’ai plutôt pensé à Antoine Parmentier, cet homme illustre qui, pharmacien de son état, fit tant pour favoriser la consommation de pommes de terre (dont je raffole sous toutes ses formes… si c’est aussi votre cas, je vous recommande un livre de recettes « le meilleur et le plus simple de la pomme de terres », livre de recettes écrit par Joël Robuchon, carrément génial quand on aime ça)

pour revenir à cette friteuse, elle me remet en tête un souvenir de vacances.

dans les années 70, nous partions en vacances en train avec un de mes frères, et c’était la première fois que je mangeais dans un wagon restaurant. je vous prie de croire que ce n’était pas aseptisé comme maintenant !

la cuisine s’étalait sur la moitié de la largeur d’un wagon, et sur la moitié de sa longueur également. on s’arrêtait au comptoir, et les cuisiniers nous demandaient ce qui nous ferait plaisir, tandis que d’autres s’affairaient aux fourneaux derrière eux. en guise de ventilation, il suffisait d’ouvrir les fenêtres, la vitesse du train faisait le reste. et les frites (assurément les plus grasses de toute ma vie, mais aussi les meilleures) étaient faites dans des friteuses de ce type.

c’était aussi l’époque où il était fréquent que les voyageurs sortent un saucisson à l’ail de leur poche quand ils mangeaient dans le compartiment (ce qui contribue tout de suite à créer des liens dans la bonne humeur, toutes les femmes vous le diront !)

à bientôt,

le père yves