M’as tu remplacé
par un « du passé » ?
ou par liberté ?
dis… sais tu pleurer ?
Mulhouse, février 1995.
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M’as tu remplacé
par un « du passé » ?
ou par liberté ?
dis… sais tu pleurer ?
Mulhouse, février 1995.
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Goutte après goutte
et larme à larme
s’écoule le temps ;
le flot des ans
a son lit d’âmes
pour unique route
La rivière coule sur un cou
ruisselant de fins diamants
jusqu’au jour où rides et plis
cerclent ces amours brillants,
les changent en amours flous
Elle était à conquérir
sa grâce changeait par saison
de la rosée printanière
aux yeux hivernaux tisons
elle fut un changeant saphir
Elle parle aux chats
de ses sept vies
si différentes
et sa voix chante
déjoue l’ennui
du temps qui va
Le Havre, juin 1996.
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Entre des gourmandises
elles échangent bavardises
trois femmes de trentecinquaine
complicités collégiennes
Et pendant ce temps
une fillette de sept ans
les singe, susurrant tout bas
« Et patati, et patata... »
Le Havre, juin 1996.
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Certain soir
vieux sale et con
inutile
et stérile
on tourne en rond
Certain soir
la mémoire
remonte le temps
chatouille les ans
Et des placards
tombent les cadavres
de nos amours
dans le bruit sourd
de vains remords
qui soufflent encore
tous ces prénoms…
Tous ces prénoms…
Entre deux visages
de ci de là
se glisse un mort
tout près de moi
qui suis en nage
J’sortirai pas c’soir !
J’ai du courrier en r’tard :
faut qu’j’écrive à mes Morts…
Ils m’ont appris à vivre
on peut parler de tout
avec eux et c’est doux…
Où passe le temps
s’enfuit l’amour
s’égare l’espoir
s’achèvent les rêves
un sale jour
tout est noir
vieillissant
manque de sève
Les coups d’vieux
ça attaque
sournoisement…
A moi mes Morts !
Soufflez la vie
dans mes décors !
Le Havre, février 1997.
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Une femme, assise près d’une fenêtre, boit du thé.
Ah, si j’osais...
Je sculpterais son allure,
ses courbures
qu’elle seule a dans la nature
Je peindrais un seul détail,
son poignet ou son chandail
dans un décor de Shanghai
Je la photographierais,
emprisonnant les reflets
étincelants ou noirs de jais
J’écrirais tous les tourments
qui mettent son âme en mouvement
transperçant ses yeux d’enfant
Je chanterais de fous refrains
qui viendraient lui dire enfin
l’émoi, la passion, l’entrain
Je pianoterais charlestons
et tangos, des danses qui sonnent,
si rythmées qu’elles tourbillonnent
Je violonerais ces brouillards,
les yeux embués hagards
Tous ces mots qu’on susurre le soir
Mais voila :
Je n’ose pas.
Trouville sur Mer, juin 2007
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« peut-on préférer un parent ? »
sacrée foutue question mon grand…
c’est jamais fixe, c’est par moments
plus près… plus loin… avec le temps…
parce que sinon, les préférences,
c’est du poison à forte dose
sitôt qu’elles s’ancrent dans l’enfance
c’est pain béni pour la névrose !
chacun sa place et puis voilà
tant pis pour celui qui y est pas
on peut pas aimer tous les gens
mais ça fait mal quand t’es l’enfant
à qui on n’a même rien à dire
sauf pour l’utile et les souvenirs
… avec les autres…
les bons apôtres !
Honfleur, février 2014
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Que de monde à la noce !
La mariée était belle.
Elle sortait d’un bordel
- d’Abidjan ou d’ailleurs -
Gardant ses yeux rieurs.
Que de monde à la noce !
Ses clients si véloces
avaient la larme à l’oeil
Pour eux c’était grand deuil...
Et tous ces protecteurs
regardaient ce gâcheur
qui osait épouser
la reine de leurs soirées !
Le bedeau, tout penaud
- un client comme il faut -
évitait son minois
pour mieux chanter la joie.
Elle n’est pas revenue,
à jamais disparue,
belle maison et ombrelle...
La mariée était belle....
Beuzeville, septembre 2007
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On ne t'a pas vu vieillir
juste un cancer t'envahir
t'amaigrissant te transformant
la roue tournait pendant ce temps
jusqu'à l'après-midi finale
saint Valentin ôtant ton mal
pour ton soulagement et ta paix...
Nous ? Orphelins à tout jamais...
Mulhouse, février 1995
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Bientôt la rue revivra…
Vos regrets d'accordéon
demain ils les combleront
les miséreux arrivent !
avec leur mal de vivre
et qui son harmonica,
qui joue bandonéon,
qui sort juste du violon...
Assis par terre
pleurant
préfère se taire
rue ou champ de foire ?
tous stands de désespoir...
Bientôt la rue revivra…
Mulhouse, mars 1995
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ça tourne tourne tourne
toujours plus vite
nul ne détourne
feu qui crépite
dans les ronds points...
ça tourne tourne tourne
la tête des gens
toutes ces ristournes
gouvernement
ça va ça vient
ça tourne tourne tourne
valse à l'envers
d'un monde de clowns
qui perd et perd
son temps sa vie
boîte à musiques
de la foire
au manège
giratoire
sans fin...
Touques, décembre 2018
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« Oh, les gars, visez les nouveaux,
dans l’genre m’as-tu-vu, ça s’pose là !
Fiers en plus … les chaises tournent le dos…
– quant au vieux, il bichonne leurs bois !
– avec ses quatre jambes de bois,
sa table a du faire la guerre…
– la boite noire, écoute sa voix
à la mère gramophone !
– au moins, l’autre parlait pas
à grand père téléphone !
– dis, tu manques pas d’air, tic et tac…
– cher canapé, jamais ne sonne…
– c’est de la rigolade en vrac ;
je dois porter les autochtones,
les découvertes brocantesques,
la petite chienne au nom grotesque
qui mêle pipi et tapis… »
« Si l’invalide aux jambes de bois
peut se permettre…
– mais faites, faites !
– ce qu’on en disait…
– c’était charabia…
– j’entends… dites, c’est chaque jour, la fête ?
toute la journée, cette folle musique ?
– ça, ça fait partie des manies
de l’homme à la pipe…
– c’est un hystérique ?
– non, quand même ! lorsqu’il est absent
on peut se reposer…
– et parler calmement…
– d’ailleurs, faudra nous raconter
les moments forts de votre passé… »
Mulhouse, septembre 1994
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ça y est ! l’an 2 000 a vingt ans ! cette année, pour l’occasion, faut se creuser la tête un peu plus que d’habitude pour les voeux… Comme chantait Berthe Sylva,« on n’a pas tous les jours vingt ans… » traditionnellement, on se souhaite en début d’année la bonne santé et plein de bonnes choses… c’est […]
N’oublions pas l’essentiel : je vous souhaite le bon jour ! *** Ici, ce n’est pas une brocante (un brocanteur, il achète ce qu’il va revendre ; personnellement, je n’achète rien.) C’est plutôt un joyeux bric à brac (certains disent un bazar, d’autres un capharnaüm, mais ceux là sont des médisants, hi hi hi). Vous […]
AVERTISSEMENT de l’AUTEUR l’ensemble de ce site est truffé de fake-news (aussi appelées « fausses nouvelles » ou « rumeurs ») MAIS c’est juste pour rire ! donc, il est plus urgent que jamais de préciser à tous mes amis lecteurs que : « La rédaction de ces annonces relève du seul imaginaire de son auteur. Si les objets sont […]
vous devez vider une maison ou un appartement ? débarrasser une cave, ou un grenier ? la cour ou le jardin sont à ranger complètement ? débarrassez vous de vos débarras ! encombrez moi de vos encombrants ! contactez moi… je m’occupe de vos encombrants, redonne vie à ceux en bon état, j’emmène les autres […]
Vous aimez bien vous promener au milieu des vieilleries des temps enfouis ? Vous n’aimez pas aller dans des boutiques où on vous pousse à l’achat ? VENEZ chez le Père Yves, c’est un vide grenier toute l’année ! Et sous abri en plus…
« il vit sur une planète à part, le Père Yves… » et oui ! mais en plus, c’est une planète particulière. prenez la terre : plus il y a de monde dessus, plus elle se rabougrit et se met à chauffer. alors que, la planète écolonomique, elle respire la santé au fur et à mesure que […]