Quand l’An entre en nageant…
avant de continuer cette nouvelle rubrique (je l’avais commencée l’an dernier, mais j’ai arrêté en cours de route… c’est pas bien, hein ?), et puisque à tout seigneur tout honneur, il convient de rendre hommage à Dominique Besnier, qui fut mon prof de maths quand j’étudiais la sociologie.
outre qu’il m’a réconcilié définitivement avec les mathématiques, il nous a expliqué un jour que les dictons et autres proverbes, ce ne sont jamais que des statistiques.
et oui, c’est parce que, à une date précise, un événement a été comptabilisé avec une fréquence régulière, que le dicton a pris sens et a résisté à l’usure des ans.
et ça, comme démonstration par un matheux à des littéraires, il fallait y penser !
Merci Monsieur Besnier, en espérant que vous lirez ces lignes, et en avant pour l’aventure !
1er janvier : quand l’An entre en nageant, on peut plaindre le paysan.
autrement dit, quand il pleut en début d’année, ça n’a pas fini de tomber…
ce qui rassure quand même, c’est que, au fil des siècles, le jour de l’An a plusieurs fois changé de date.
L’année a commencé successivement à la Chandeleur, puis au 25 mars, puis à Pâques, avant de revenir au 1er mars, puis au 1er avril (c’est d’ailleurs l’origine du poisson d’avril), avant de se situer à Noël, et enfin au 1er janvier depuis 1564.
Donc, ça nous laisse une chance quand même pour que janvier ne soit pas totalement pourri…
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