Saint Benoît & saint Savin
11 juillet : saint Benoît
au départ, ça partait plutôt bien : ce jeune Noble était expédié à Rome pour ses études, accompagné de sa nourrice. là, en ce début du VIème siècle, il découvre une ville passionnément charnelle, dans tous les sens du termes ! Evidemment, la nourrice aussi s’en aperçoit… Oserais je écrire qu’elle s’en réjouit ?
et bien, ce ballot de Benoît, il s’enfuit et préfère aller méditer chez un vieil ermite qui crèche dans une caverne, qui ne mange pas tous les jours à sa faim (et qui assurément sent le bouc !)
les moines du monastère proche le remarquent et lui demandent de devenir le directeur de leur monastère (tiens, c’est rigolo, c’est un poste qu’on ne m’a jamais proposé… je ne dois pas avoir le profil…)
les pauvres, ils auraient mieux fait de se casser une jambe : Benoît leur concocte une règle de vie pas tout à fait rigolote.
remarquez, eux, en bons chrétiens, ils tentent de l’empoisonner…
Benoît retourne donc avec pue-des-pieds dans sa caverne.
c’est là que d’autres moines le rejoignent, et ensemble, ils créeront l’ordre bénédictin.
je veux pas dire, mais les moines de saint Benoit, c’est moins rigolo que les moines de saint Bernardin !
saint Savin
originaire de la Bresse (là où on vous prépare de si bons poulets) Savin était, avec son poteau Cyprien, moine dans le poitou (clin d’oeil au beurre du Poitou, avec ce fabuleux slogan : Charente Poitou, ça rentre partout !)
seulement, ça énervait des païens alors il partit se planquer sur une île de la Gartempe, dans la Vienne. (Lyon, Poitou, Vienne : Savin avait le saint baladeur !)
mais les païens, qui avaient visiblement pas grand chose d’autre à faire qu’emmouscailler leur prochain, le pistèrent jusque là pour le martyriser…
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